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L'Ain frise les 200 m3/sec depuis plusieurs jours.

Malgré des précipitations toujours absentes, l'Ain a vu son niveau multiplié par 20 ces jours derniers passant de 20 à près de 200 m3/sec avec une moyenne souvent proche des 150 m3/sec. Ce constat se fait depuis plusieurs jours  Un lâcher qui intervient depuis Vouglans en prévision des pluies automnales et hivernales qui arriveront bien un jour ou l'autre. On se souvient d'une situation similaire l'an passé avant que les 2 derniers mois de l'année ne soient très arrosés au point de dépasser les valeurs normales saisonnières. Il y a aussi le fait que la saison estivale dans le Jura a touché à sa fin et que pour les plaisanciers il n'est plus nécessaire de conserver un niveau aussi élevé pour le lac.

Ce n’est donc pas dans le but de venir soulager les poissons d’une des plus belles rivières de France. Sa faune a été à l’agonie pendant tout l’été avec 3 lâchers de barrage et même un 4e obtenu ce mois de septembre par la fédération des pêcheurs pour essayer de limiter la casse alors que la pluie était de plus en plus absente. Les fortes chaleurs ont amplifié le phénomène avec une température de l’eau de l’Ain qui frisait les 25°. Trop haut pour les poissons. Cette hausse de la rivière vient donc bien trop tard  pour les pêcheurs de l’AAPPMA de la basse vallée de l’Ain. Ils dénoncent comme chaque année les choix économiques de l’opérateur d’électricité au détriment des enjeux environnementaux alors qu’ils n’ont cessé de demander des eaux plus froides pour oxygéner la faune. La négociation des lâchers est chaque année de plus en plus tendue et l’impact demeure très limité dans le temps. Vouglans se doit de maintenir surtout s’il ne pleut pas beaucoup, un certain niveau pour que les rivages restent praticables surtout au niveau du lac et que l’activité touristique n’en pâtisse pas. L’ouverture des vannes est classique en cette période de l’année où l’économie issue de la rivière d’Ain se raréfie. Le barrage vient en aide au Rhône où ses débits étaient en étiage. Il faut permettre  une reprise à plein régime des tranches nucléaires situées en amont. Pour rappel, en raison des conditions exceptionnelles de cet été qui ont fait souffrir les salmonidés, des mesures ont été prises de suspendre la pêche sur la basse rivière d’Ain, du barrage d’Allement à la confluence avec le Rhône dès le 3 août dernier. La réouverture est intervenue le 3 septembre dernier suite au délestage de Vouglans et jusqu’à la fermeture officielle au 16 septembre. Les associations ont été occupées ces dernières semaines comme cela a pu se faire par le passé sur d’autres rivières a pratiqué la pêche électrique afin de retirer les poissons en difficulté pour les relâcher sur des secteurs où le débit en eau est plus important. Au vu de ce qui s’est encore passé cette année, bon nombre de pêcheurs sont inquiets pour l’avenir des poissons de la rivière d’Ain, connue pour ses ombres et ses truites qui voient leurs effectifs fondre au fil du temps. Avec les conséquences du réchauffement climatique et la crainte d’épisodes caniculaires en hausse, la bataille entre les fédérations de pêche et EDF s’annonce des plus compliquées. Sur l’Abarine, la situation n’a pas été aussi catastrophique que pour l’Ain où là encore plusieurs pêches électriques furent entreprises pour déplacer les poissons, notamment sur le bas de la rivière. Une opération qui intervient de façon annuelle ici chaque été et que les pêcheurs savent très bien gérer.

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 LA VIDEO DE CE JEUDI 20 SEPTEMBRE A PONT D'AIN