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iconmenu/soleil32.pngL'Ain, déjà au régime sec ?. - le 01/05/2019 18:00

sol2019-2.jpgL'Ain a déjà soif ! et les premières restrictions sont tombées.

Au cours du mois de mars, la situation hydrologique reste encore globalement largement déficitaire dans l’Ain. Le printemps a débuté avec un mois bien ensoleillé et doux et globalement sec. L’Ain a encore enregistré un déficit en précipitations. Des précipitations qui se sont en partie concentrées sur la première quinzaine. Avril ne sera guère plus réjouissant malgré ces derniers temps très arrosés. On ne parlera pas vraiment d'excédents notables mais plus de cumuls dans la normalité. D’autant qu’avec la reprise de la  végétation, seule de très fortes pluies printanières seraient susceptibles d’inverser les tendances actuelles. Une situation qui en tout cas va commencer à inquiéter les agriculteurs. Précoce pour la période, en début de semaine, on pouvait déjà constater un arrosage des terres agricoles dans la plaine de l’Ain. Pour l’heure, le préfet n’a pas pris de mesures importantes même si le département reste tout de même en surveillance, suivant l’évolution prochaine de la météo. Les choses pourraient évidement assez vite évoluer si comme l’an passé le printemps comprend d’importantes pluies orageuses. En attendant de bonnes pluies, le soleil de mars ( 13 journées bien ensoleillées) n’a pas arrangé le niveau des nappes. Si la majeure partie du département présente un déficit pluviométrique, il faut noter que la frange Est s’en est un peu mieux tirée avec parfois près de 150 mm relevés. Ainsi, déclinés au niveau départementale, les rapports à la normale sont proches de la normale ( 106 % selon la DREAL). Au 1er avril, les sols superficiels se sont asséchés sur la majeure partie de la région, mais restent proches de la saturation sur le relief de l’est. Côté débit, toute la partie ouest de l’Ain accuse une période de retour du débit moyen mensuel inférieur au décennal sec.

Le point sur les nappes au sortir du mois de mars


La nappe du Pays de Gex, présente au mois de mars des niveaux moyens supérieurs à ceux du mois précédent. Les niveaux restent proches des valeurs moyennes de saison, la situation reste stable par rapport au mois précédent. Dans le secteur du sillon de Greny, la nappe évolue en légère hausse, mais les niveaux toujours très bas.


La nappe des alluvions de la plaine du Rhône (marais de Lavours-Chautagne) montre une hausse de très courte durée au cours du mois de mars. Dans les alluvions récentes du Rhône, côté Chautagne, comme côté Lavours, les niveaux oscillent en autour des moyennes saisonnières. La situation relative de la nappe s’améliore légèrement par rapport au mois précédent.


La nappe des cailloutis de la Dombes reste stable autour de niveaux très bas pour la saison, au cours du mois de mars. Ils se situent en dessous de la référence décennale sèche et sont proches des minima connus pour ce mois. La situation ne change pas par rapport au mois précédent.


La nappe des alluvions fluvio-glaciaires du couloir de Certines, au mois de mars, reste orientée à la baisse dans sa partie amont et stable dans sa partie aval. Dans le secteur de Tossiat, les niveaux sont toujours très bas et aucun début de recharge n’est encore amorcé pour ce secteur, les niveaux moyens du mois sont proches des minima connus pour ce point. Dans la partie Sud de bourg en Bresse les niveaux sont toujours en dessous de la référence quinquennale sèche et la recharge reste de très faible ampleur. La situation relative de la nappe ne change par rapport au mois précédent.


La nappe des alluvions fluvio-glaciaires de la plaine de l'Ain, reste globalement stable au cours du mois de mars, mais la situation est variable en fonction des secteurs. Dans la partie amont, de la nappe, après une légère hausse en début de mois, les niveaux repartent à la baisse en deuxième quinzaine, les niveaux sont modérément bas pour la saison. Dans le couloir de Blyes -Saint-Vulbas, la tendance au cours du mois est plutôt baissière et les niveaux sont bas pour la saison. Dans le couloir de la Valbonne, après une hausse très modérée au cours du mois, les niveaux repartent immédiatement à la baisse. Ils sont modérément bas pour la saison. La recharge de la nappe reste faible. La situation de la nappe reste proche de celle du mois précédent.


Les nappes des calcaires karstiques du Bugey et de la haute Chaîne , montrent des niveaux en baisse par rapport au mois précédent. Les Débits minimums observés pour le mois de mars sont nettement moins soutenus que ceux du mois précédent. Ils se situent autour de valeurs moyennes pour la saison. La situation se dégrade par rapport au mois précédent.


La nappe des alluvions de la Saône, grâce à un pic de niveau au cours du mois de mars en lien avec les débits du cours d’eau,montre des niveaux moyens sur le mois supérieur à ceux du mois précédent. Ils restent cependant bas pour la période. La situation relative de la nappe reste identique à celle mois précédent.