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Juillet : précipitations très contrastées dans le département .

Même s’il faut remonter à 2015 pour trouver un mois de juillet avec une moyenne générale plus élevée, il n’en demeure pas moins que juillet 2019 a été largement plus chaud que la normale. A la station d’Ambérieu, la moyenne globale s’est établie à 22,6° soit un excédent de 1,8° par rapport à la période 1981-2010. Cet excès est notable sur les  maximales,  tout particulièrement (+3°) avec une moyenne de 30°. Les trois décades ont dépassé les normales  et l’on note une certaine homogénéité sur les maximales entre la première et la troisième décade. Cette dernière étant tout de même la plus chaude  de ce mois.  Tous les postes de plaine ont vu leur moyenne des maximales atteindre la barre des 30° avec une première place pour Baneins (31,2°).  La moyenne ne fut pas en reste en altitude comme sur Vieu avec une moyenne des maximales à 28,5°. On relève deux grosses périodes très chaudes : entre le 1er et le 8 et surtout entre le 22 et le 27 avec régulièrement 37 à 38°. Les nuits restant globalement respirables, descendant sous la barre des 20°. La deuxième décade se fait remarquer sur sa moyenne des minimales qui affiche un déficit proche des 2°. Ce qui ramène ainsi à un excédent léger sur le mois (+0,5°).Contrairement à d’autres départements, l’Ain pour sa station principale a bien résisté et malgré les hautes températures, n’a pas vu les records absolus tomber ( uniquement des records journaliers, 4 au total). Au contraire des postes les plus récents qui ont parfois enregistré des records absolus non seulement pour un mois de juillet mais aussi depuis leur ouverture. A Ceyzériat, le mercure a grimpé jusqu’à 38,5° le 24, effaçant les 36,9° du 16 juillet 2015. A Marlieux, on a relevé 39,2° le 24 contre 39° le 4 juillet 2015. A St Julien sur Reyssouze, les 40° ont été franchis le 24 pour la première fois depuis l’ouverture du poste (39,4° le 4 juillet 2015). Même constat sur St Rambert avec 38,5° au plus chaud de ce mois de juillet. Au Vieu d’Izenave, là encore le thermomètre n’était jamais monté aussi haut avec 37,7° toujours le 24 contre 36,2° pour le dernier record en juillet (le 7 juillet 2015). Car ici, le record absolu enregistré le 13 août 2003 n’a pas résisté (37°). A Pont d’Ain, c’est aussi un record pour juillet avec 39,2°.

Des pluies très variables dans l'Ain.

Côté précipitations, nous sommes par contre loin de l’équité. La faute aux orages qui n’ont pas touché tous les secteurs. Ainsi, les disparités sont importantes. Certains secteurs ont fini en excédent tandis que d’autres ont été très à la peine. Et notamment la montagne avec seulement 32 mm récoltés à Sutrieu et 43 mm sur le plateau d’Hauteville. A l’inverse, Lélex  très touchée par les pluies orageuses atteint les 120 mm. Mais le record est revenu à la Balme sur Cerdon avec 137,9 mm tombés en 24 h le 27 juillet. Sur différents horaires, jamais il n’était tombé autant d’eau en si peu de temps. A Ambérieu, pour 4 jours de pluie, le total mensuel  atteint les 51,7 mm soit un déficit de 33 %, alors qu’à quelques kilomètres à Pont d’Ain on est dans les normales.  Les deux premières décades n’ont quasiment pas vu d’eau avec des déficits de 70 à 80 % dans la plaine du Bugey. La dernière limite la casse avec un excès de 42 %  toujours sur Ambérieu. C’est ici la journée du 27 qui fait le plein du mois avec 36 mm. Enfin, il n’est pas étonnant d’enregistrer un ensoleillement important ; de près de 288 h qui se situe tout juste dans les normales. Juillet 2019 totalise pas moins de 17 jours de bon ensoleillement. Parmi les évènements exceptionnels, on retiendra bien évidemment les vigilances pour les orages et les dégâts occasionnés par les trombes d'eau de la fin du mois sur le Cerdon avec des torrents de boue descendant des vignes. On peut également mentionner les alertes à la pollution.