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nappes2019-6.jpgHausse des nappes début mars avant une rechute.

Ce premier mois du printemps météorologique est contrasté dans le département de l'Ain avec une première partie douce et arrosée et une seconde plus sèche. La plupart des postes n'ont plus vu tomber les gouttes dès le 13 mars et ce jusqu'à la fin du mois. Une situation qui s'est hélas prolongé  sur ce mois d'avril. La situation  hydrologique  reste  globalement  déficitaire  sur l’ensemble de la région.  Malgré des chiffres de précipitations conformes à la saison, la période de recharge avec les beaux jours touche à sa fin et demeure insuffisante pour ramener les nappes du département à une situation normale et notamment pour celle des Dombes. Pour cette dernière, on peut hélas encore parler d'une situation critique avec des niveaux globalement très bas au sortir de mars malgré une petite amélioration. Avec une pluie excédentaire de 38 % en Michaille par rapport à la normale ou dans le Bugey avec plus de 150 mm ( 3 fois moins parfois à l'inverse sur la frange ouest), le département affiche ainsi un rapport à la normale de 104 %. Cumulée depuis le 1er septembre, la pluviométrie est toujours proche de la normale ou excédentaire.

Au 1er avril, les sols se sont fortement asséchés en superficie avec la clémence des températures et l'ensoleillement excédentaire de 30 %. Mais la situation au sortir de mars restait encore correcte. Au 1er avril, l’indice d’humidité des sols moyenné par département est inférieur ou égal pour l'Ain au 2e décile ( valeur basse atteinte une année sur cinq).

Le cumul des pluies efficaces en mars n'excède guère les 25  mm sur la Bresse, les Dombes ou proche de la rivière d'Ain mais dépasse largement les 100 mm sur le haut Bugey jusqu'aux portes du pays de Gex. Toujours au 1er avril, l'indice d'humidité des sols demeure encore satisfaisant partout sur le département.

Et par rapport à l'écart pondéré à la normale 1981-2010 de cet indice on est proche des -10 %. Au niveau des nappes, la situation est assez proche de celle du mois précédent où une baisse s'amorce sur la nappe de la basse vallée de l'Ain. Et les niveaux sont modérément bas dans le Bugey par rapport au mois d'avant.

LE POINT DE TOUTES LES NAPPES


Les nappes du Pays de Gex,évoluent de façon différente selon les sillons au cours du mois de mars. Au niveau du sillon de l’Oudar, les niveaux moyens sont supérieurs à ceux du mois précédent et leur évolution est en hausse bien marquée au cours du mois. Ils restent modérément hauts pour la période. Dans le secteur du sillon de Greny, la nappe est en hausse beaucoup plus modérée et évolue toujours autour de niveaux très bas. La situation ne change pas par rapport au mois précédent.


La nappe des alluvions de la plaine du Rhône (marais de Lavours-Chautagne) présente des niveaux en hausse en début de mois de mars puis repartent à la baisse. Dans les alluvions récentes du Rhône, côté Chautagne, les niveaux moyens du moissont en hausse par rapport au mois précédent et se situent au-dessus des normales de saison. Côté Lavours, les niveaux moyens du mois sont proches de ceux du mois précédent et situent dans les normales. La situation relative de la nappe reste proche de celle du mois précédent.


La nappe des cailloutis de la Dombes présente au mois de mars des niveaux qui évoluent toujours autour de valeurs très basses pour la saison, inférieures au minima connu pour cet ouvrage toutes périodes confondues. L’évolution des niveaux montre une baisse légère par rapport au mois précédent. La situation ne change pas par rapport au mois précédent et reste critique.


La nappe des alluvions fluvio-glaciaires du couloir de Certines, reste globalement orientée à la hausse au cours du mois demars. Dans le secteur sud de bourg en Bresse, la hausse se fait principalement en fin de mois précédent et sur les premiers jours de mars, puis les niveaux se stabilisent. Les niveaux moyens sont en hausse, ils se situent autour de valeurs moyennes pour la saison. Dans le secteur de Tossiat la hausse reste bien marquée sur tout le mois, mais les niveaux restent bas pour la période. La situation relative de la nappe reste stable partie amont et s’améliore à l’aval.


La nappe des alluvions fluvio-glaciaires de la plaine de l'Ain, suit une hausse plus ou moins marquée au cours de la première quinzaine du mois de mars puis repart à la baisse jusqu’en fin de mois. À l’extrême amont la hausse est la plus marquée et conduit à des niveaux moyens  pour le mois au-dessus des valeurs moyennes de la période. Au niveau du couloir de Méximieux, les niveaux moyens du mois sont supérieurs à ceux du mois précédent, mais l’amplitude de la hausse est plus modérée. Pour le couloir de la Valbonne, les niveaux moyens du mois sont proches de ceux du mois précédent, même si dans le détail on observe une très légère hausse au cours du mois. La baisse est continue sur tout le mois. Les niveaux moyens du mois sont inférieurs à ceux du mois précédent et proches des moyennes de saison. Dans ces deux couloirs le niveau sont proches des moyennes de saison. Selon les secteurs, la situation s’améliore ou reste stable par rapport au mois précédent.


Les nappes des calcaires karstiques du Bugey et de la haute Chaîne, montrent un pic de crue bien marqué en début de mois de mars, mais repartent très vite à la baisse, pour atteindre des débits minimums représentatifs d’une situation modérément basse pour cette période de l’année. La situation se dégrade par rapport au mois précédent.


La nappe des alluvions de la Saône,suit une hausse assez importante au cours du mois de mars. Les niveaux moyens sur le mois sont nettement supérieurs à ceux du mois précédent et passent au-dessus des normales de saison. La situation s’améliore par rapport au mois précédent.