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canicule2018-5.jpgCanicule : alerte niveau 3 dans l'Ain.

Les températures actuelles dans le département, comme sur une grande partie du territoire national, constituent un nouvel épisode de canicule. Le préfet de l’Ain active à compter du lundi 22 juillet le niveau 3 du plan canicule.

Ce niveau conduit l’agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes et les acteurs locaux (notamment les maires, les établissements de santé et médico-sociaux, les services d’urgence et de secours) à organiser la montée en charge du dispositif préventif et opérationnel pour la prise en charge des personnes vulnérables.

Les décisions mises en œuvre par le préfet seront révisées en fonction de l’évolution des conditions météorologiques et des indicateurs de l’activité sanitaire locale.

Une plate-forme téléphonique, accessible au 0800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe en France, de 9h à 19h) permet d’obtenir des conseils pour se protéger et protéger son entourage, en particulier les plus fragiles.

Recommandations pour éviter les coups de chaleur chez les jeunes enfants :

    limiter les sorties aux lieux ombragés et aérés ;
    proposer les activités physiques le matin ;
    s’assurer que tous les enfants disposent d’un chapeau clair ;
    mouiller les enfants (avant-bras, nuque et visage notamment) ;
    les faire boire très régulièrement.

Des conseils pour les personnes âgées, fragiles, handicapées, sans domicile et les travailleurs exposés :

Il est rappelé aux personnes fragiles (personnes âgées, les nourrissons, les jeunes enfants, personnes handicapées, ou malades à domicile, personnes dépendantes) et à leurs proches, les conseils utiles en cette période de fortes chaleurs :

    maintenez votre logement frais (fermez fenêtres et volets la journée, ouvrez-les le soir et la nuit s’il fait plus frais) ;
    buvez régulièrement et fréquemment de l’eau sans attendre d’avoir soif ;
    mangez en quantité suffisante et ne buvez pas d’alcool ;
    rafraîchissez-vous et mouillez-vous le corps (au moins le visage et les avants bras) plusieurs fois par jour ;
    passez si possible 2 à 3 heures par jour dans un lieu frais (cinéma, musée, bibliothèque municipale, supermarché…) ;
    évitez de sortir aux heures les plus chaudes et de pratiquer une activité physique ;
    pensez à donner régulièrement de vos nouvelles à vos proches et dès que nécessaire, osez demander de l’aide ;
    En cas de malaise ou de troubles du comportement, appelez un médecin,
    Si vous avez besoin d’aide, appelez votre mairie,
    demandez conseil à votre médecin traitant, tout particulièrement en cas de maladie chronique ou de traitement médicamenteux régulier.

Petit mémo des signes d’alerte de déshydratation :

    modification du comportement habituel, grande faiblesse, grande fatigue, difficulté inhabituelle à se déplacer ;
    maux de tête, étourdissements, vertiges, troubles de la conscience, voire convulsions ;
    nausées, vomissements, diarrhée, soif ;
    crampes musculaires ;
    température corporelle élevée (supérieure à 38,5°C) ;
    agitation nocturne inhabituelle.

Les employeurs sont incités à prendre les mesures visant à assurer la sécurité et à protéger la santé des travailleurs de leurs établissements (aménagements d’horaires, limitation ou report des activités susceptibles d’avoir un effet délétère sur la santé de leurs travailleurs : port de charge, exposition au soleil aux heures les plus chaudes, etc.)

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infoplus2.jpgPlan de gestion d’une canicule départemental

Le préfet de l’Ain a approuvé le 1er juin 2018 la révision du dispositif ORSEC relatif au plan de gestion d’une canicule départemental.

Ce plan constitue une déclinaison départementale du plan national canicule (PNC) de 2017. Ce dernier est révisé annuellement. Il prévoit que chaque département décline une planification départementale dans le cadre de l’ORSEC, révisée tous les cinq ans.

Cette disposition spécifique vise à permettre aux professionnels d’anticiper et de s’organiser pour faire face à une éventuelle nouvelle vague de chaleur en définissant les missions et responsabilités de chaque acteur, public ou privé, concourant à la gestion d’une crise sanitaire liée à une canicule.

La réponse organisationnelle est fondée sur trois piliers :
1. prévenir les effets d’une canicule ;
2. protéger les populations par la mise en place de mesures de gestion adaptées aux niveaux de vigilance météorologique ;
3. informer et communiquer.

Elle renvoie à des mesures d’organisation interne des établissements et services médicaux et médico-sociaux concernés. Il prévoit les dispositifs de prévention visant toutes les catégories des personnes les plus vulnérables au risque caniculaire.

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Mesures à appliquer pour les employeurs

Afin de limiter les accidents du travail liés aux conditions climatiques, quelques mesures simples doivent s’imposer aux employeurs. C’est en ce sens qu’a été publié le décret n°2008-1382 du 19 décembre 2008 relatif à la protection des travailleurs exposés à des conditions climatiques particulières.

Désormais, tout employeur doit :

    intégrer au « document unique » les risques liés aux ambiances thermiques ;
    et, dans le secteur du BTP, mettre à la disposition des travailleurs un local de repos adapté aux conditions climatiques ou aménager le chantier de manière à permettre l’organisation de pauses dans des conditions de sécurité équivalentes.

Niveau de veille saisonnière

    Mettre en place des adaptations techniques permettant de limiter les effets de la chaleur.
    Prévoir des sources d’eau potable fraîche à proximité des postes de travail en quantité et en qualité suffisante.
    Mettre en place une ventilation des locaux de travail correcte et conforme à la réglementation.
    Prévoir des aides mécaniques à la manutention.
    Surveiller la température ambiante.
    Afficher dans un endroit accessible à tous les salariés le document établi par le médecin du travail.

Niveau d’avertissement chaleur et d’alerte canicule

Vérifier que les adaptations techniques permettant de limiter les effets de la chaleur ont été mises en place :

    Vérifier que des sources d’eau potable fraîche sont effectivement mises à la disposition des salariés à proximité des postes de travail, en quantité et en qualité suffisante.
    Vérifier que la ventilation des locaux de travail est correcte et conforme à la réglementation.
    Favoriser l’utilisation d’aides mécaniques à la manutention.
    Prévoir des pauses régulières et, si nécessaire, veiller à aménager les horaires de travail.
    Surveiller la température ambiante.
    Informer tous les travailleurs potentiellement exposés des risques, des moyens de prévention, des signes et symptômes du coup de chaleur.
    Informer les CHSCT et les institutions représentatives du personnel des recommandations à mettre en œuvre en cas d’exposition aux fortes chaleurs.

Niveau de mobilisation maximale

Dans l’hypothèse où l’activité peut être maintenue, il appartient à l’employeur de :

    S’assurer, par le biais de contrôles réguliers, du caractère fonctionnel des adaptations techniques mises en place afin de limiter les effets de la chaleur.
    Revoir l’organisation du travail afin de réduire les cadences si nécessaire, de limiter au maximum les manutentions manuelles, etc.
    Prévoir, en toute hypothèse, une organisation du travail permettant au salarié d’adapter son rythme de travail selon sa tolérance à la chaleur.
    Afficher les recommandations à suivre pour les salariés prévues au niveau du plan d’action.
    Adapter les horaires de travail dans la mesure du possible : début d’activité plus matinal, suppression des équipes d’après-midi, etc.
    Au cas où l’activité ne peut être interrompue : organiser des pauses et prévoir l’augmentation de leur cadence et/ou de leur nombre et/ou de leur durée aux heures les plus chaudes, si possible dans une salle plus fraîche.
    S’assurer que le port des protections individuelles est compatible avec les fortes chaleurs.
    Pour les employeurs, évacuer les locaux climatisés si la température intérieure atteint ou dépasse 34 °C en cas de défaut prolongé du renouvellement d’air (recommandation CNAM R.226).

Recours des salariés au regard de la mise en œuvre des mesures incombant à l’employeur

Le salarié qui :

    constaterait qu’aucune disposition n’a été prise,
    considérerait que les mesures mises en œuvre apparaissent possiblement insuffisantes au regard des conditions climatiques constatées,
    se verrait opposer un refus par l’employeur quant ses demandes d’aménagement et, en premier lieu, s’agissant de la mise à disposition d’eau fraîche et de locaux suffisamment aérés, serait fondé à saisir les services d’inspection du travail qui apprécieront si les circonstances climatiques et la situation dans laquelle il était placé justifiaient ou pas la mise en œuvre des dispositions prévues aux articles R. 4225-1 et suivants du code du travail.

En fonction de la taille de l’établissement, le salarié dispose également de la possibilité de solliciter le CHSCT ou à défaut le délégué du personnel.
Recommandations spécifiques en direction des travailleurs

Lors de périodes de canicule, certains travailleurs peuvent être particulièrement exposés aux risques liés aux fortes chaleurs.
Conseils aux travailleurs

    Pensez à consulter le bulletin météo (radio, presse, etc.).
    Surveillez la température ambiante.
    Buvez, au minimum, l’équivalent d’un verre d’eau toutes les 15 à 20 min.
    Portez des vêtements légers qui permettent l’évaporation de la sueur (ex. : vêtements de coton), amples, et de couleur claire si le travail est à l’extérieur.
    Protégez-vous la tête du soleil.
    Adaptez votre rythme de travail selon votre tolérance à la chaleur et organisez le travail de façon à réduire la cadence, notamment en aménageant les plages horaires de travail.
    Réduisez ou différez les efforts physiques intenses, et reportez les tâches ardues aux heures les plus fraîches.
    Allégez la charge de travail par des cycles courts travail/repos.
    Réclamez et utilisez les aides mécaniques à la manutention (diables, chariots, appareils de levage, etc.)
    Pensez à éliminer toute source additionnelle de chaleur : éteignez le matériel électrique non utilisé, etc.
    Utilisez un ventilateur d’appoint, extracteur de chaleur (à utiliser seulement à une température ambiante de moins de 33 °C, au-delà, cela pourrait augmenter la température).
    Évitez toute consommation de boisson alcoolisée (y compris la bière et le vin).
    Faites des repas légers et fractionnés.
    Redoublez de prudence si vous avez des antécédents médicaux et si vous prenez des médicaments.

Facteurs de risques liés au travail

    Travail dans des bureaux et espaces installés dans des bâtiments à forte inertie thermique.
    Travail physique exigeant : manutentions lourdes et/ou très rapides.
    Pauses de récupération insuffisantes.
    Exposition directe au soleil pendant les heures les plus chaudes.
    Port de vêtements de travail empêchant l’évaporation de la sueur.
    Chaleur dégagée par les machines, les produits et les procédés de travail.
    Facteurs liés à certains types de travaux (ex : pour les couvreurs risque d’augmentation de la chaleur due aux surfaces réfléchissantes)
    Utilisation de produits chimiques : solvants, peintures, etc